C'est vrai que les compétences se ressemblent :

• Détecter les enjeux
• Susciter l'intérêt et convaincre
• Négocier et conclure

Dans les deux cas, on déploie ses talents d'écoute, de psychologie, d'argumentation.
On personnalise, on tisse du lien, on inspire confiance.

Bref, sur le papier, commercial et recruteur, c'est pareil.
Mais les enjeux ? Rien à voir !

Dans la vente, c'est l'entreprise qui supporte le risque.
En recrutement, ce sont des individus qui engagent leur vie : conditions de travail, santé, équilibre de vie.

La vente est une transaction fondée sur l'adéquation entre une offre et un besoin.
Le recrutement construit des relations humaines dans un écosystème complexe.

𝐔𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭 𝐦𝐚𝐥 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐮 ? 𝐎𝐧 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞 𝐨𝐮 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞.
𝐔𝐧 𝐫𝐞𝐜𝐫𝐮𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐚̂𝐭𝐞́ ? 𝐏𝐚𝐬 𝐝'𝐞́𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐬𝐭𝐚𝐧𝐝𝐚𝐫𝐝 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐦𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬.

L'évaluation en recrutement amène son lot de subjectivité, de charge affective.
Elle touche à l'intime dans les critères de choix, les peurs, les besoins fondamentaux, les valeurs, la culture de travail.

Alors vendre et recruter, c'est pareil ?

Les compétences sont transposables, oui.
Les enjeux et la responsabilité, non.