1️⃣ 𝐔𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐚𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬

D’un côté, des start-up à l'esprit de conquête, poussée par la rentabilité et l’entre-soi décomplexé.

Sans nuance.

Qui trouveront avec une indécente facilité des role models évidents.

De l’autre des pôles de rebellion opiniâtres dans les grands groupes, TPE, PME de la tech et l'industrie et chez les indépendants qui positionneront leur modèle économique même sur une croissance raisonnée, le partage de valeur, la transparence, l’inclusion et la RSE.

Ces entreprises pourraient bien, contre toute attente, tirer leur épingle du jeu car elles seront plus attractives, plus rassurantes, plus joyeuses et plus résiliantes dans ce contexte économique incertain.

Toutefois, l’enjeu de préservation d’image des premières et le besoin de visibilité des secondes brouilleront les signaux encore et toujours et feront de la communication vraiment responsable ET du fact-checking l’enjeu du moment.

2️⃣ 𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐑𝐇 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬

Les RH et leurs précieuses compétences pluridisciplinaires seront indispensables pour accompagner la transformation des organisation, la mobilité des talents, adapter rémunération et conditions de travail, questionner vision et stratégie.

A l’heure de l’obsolescence des hard-skills et de la pénurie de compétences, les soft-skills seront reines.

Tout comme les outils prédictifs pour les évaluer.

La capacité à anticiper, transposer, détecter, développer, transmettre les compétences sera la clef en matière d’attractivité, de pérennité, d’employabilité.

Et on verra l’avènement des skills-based entreprises, des entreprises apprenantes, du top sharing, du job-sharing et des groupements d’employeurs en réponse aux difficultés systémiques à recruter et fidéliser.

3️⃣ 𝐋𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐞́𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐢𝐦𝐦𝐚𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐥𝐬 𝐭𝐞𝐥𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ Avec la déferlante de l’IAG, les opportunités mais aussi les escroqueries à grande échelle et les dérivent se multiplieront.

"Comment et à qui faire confiance", la question se posera dans les relations commerciales, les relations entre employeurs et salariés, le recrutement.

Le coût social et économique de la santé mentale sera trop visible et trop impactant pour être ignoré et la QVCT sera centrale dans les politiques des entreprises.

Les RH gèreront encore plus de complexité avec de l'hybridation : télétravail et packages de rémunération sur-mesure, équipes de prestataires-salariés-freelances, salariés boomerang, métiers émergents et disparition de postes,…

𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐥’𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐬𝐞.

Et vous, que voyez-vous comme tendance pour cette année ? 💭